La mission du KKL : Collecter des fonds en vue de réaliser des projets concrets en Israël.
Le KKL c’est :
– 245 millions d’arbres plantés depuis 1908 ;
– 243 réservoirs d’eau construits ;
mais aussi l’entretien des forêts et des espaces naturels, la recherche en agronomie et en technologies agricoles de pointe, la lutte contre la désertification et les feux de forêt…
Tout ceci grâce à vos dons.
Un peu d’histoire
Fondé en 1901 par Theodor Herzl lors du Ve Congrès sioniste, le KKL est le bras exécutif du peuple juif pour la rédemption et le développement de la terre d’Israël.
« Nous nous devons de créer une société forestière nationale, qui se charge de planter les arbres dans le pays. » (Theodor Herzl).
Dès ses premières années d’existence, le KKL-JNF veut solidariser les gens du monde entier. Les timbres-poste, imprimés à 30 millions d’exemplaires, l’aident à se faire connaître de la communauté juive internationale. La boîte bleue, qui fait partie intégrante de tout ménage juif, a ensuite vu le jour. Les dons ont permis d’acquérir des terrains et de les rendre cultivables via l’irrigation, le drainage de marais, la plantation de réserves forestières et de forêts protectrices.
Depuis, bien d’autres actions se sont ajoutées : construction de routes, travaux d’infrastructure pour le tourisme, projets de recherche, intégration des immigrants d’ex-URSS et d’Ethiopie, éducation des jeunes en diaspora…
Depuis l’an 2000, le KKL-JNF concentre ses activités sur les thèmes de la forêt, de l’écologie, des projets d’aménagement du territoire, de l’eau ainsi que de la réintégration fluviale.
En 2020, le KKL a lancé son nouveau projet : Israël 2040, vers le pays de demain.
Le KKL Strasbourg
Le premier bureau du KKL en France est créé en 1923… à Strasbourg.
Les liens entre les Juifs d’Alsace et la Palestine existent depuis des siècles. L’amour pour la Terre Sainte était bien tangible et se manifestait par le tronc rouge de la Haloukah, que l’on trouvait dans presque toutes les familles juives de la campagne depuis les années 20. Les émissaires de la Haloukah qui venaient lever ces troncs, étaient les messagers d’Erets-Israël.
Ce qui portait le juif d’Alsace vers le sionisme, ce n’était pas tant sa conception traditionaliste que le dilemme entre la culture germanique dans laquelle il vivait et la culture française, à laquelle il aspirait secrètement. Pour échapper à ce dilemme national, il se déclarait Juif nationaliste ou sioniste !
Pour aller plus loin : KKL et Judaïsme d’Alsace-Lorraine
La Forêt des Sionistes d’Alsace – Norbert SCHWAB
Le KKL après 1918 – Edouard BING
Le Fonds National Juif (Keren Kayemeth Leisraël) en 1921 – Jean DALTROFF
Le Keren Kayemeth Leisraël en Alsace-Lorraine entre les deux guerres : 1919-1939 – Raymond HEYMANN
Une étape sur le parcours du KKL à Strasbourg après la guerre : L’Almanach du Jubilé, le “Cinquantième” – Raymond HEYMANN